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Docteur Hedva BAR, gouverneur de la BCI – Banque Centrale d’Israël – a fait savoir au cours du dernier congrès des métiers liés à la Fintech qu’au “terme de nombreuses années écoulées, se sont tournés vers la BCI des candidats à la création d’une banque en ligne “.
Selon elle, “les consommateurs doivent apprendre à se servir de leur smartphone en matière de services bancaires et d’opérations financières”.

Le dernier congrès des métiers liés à la Fintech, organisé par la banque Leumi et la société KPMG, comptait notamment parmi ses intervenants le Gouverneur de la Banque Centrale d’Israël Hedva BAR qui a débuté son intervention en annonçant qu’après de nombreuses années de silence et en dépit du fait que les moyens techniques le permettaient “des entrepreneurs se sont tournés vers la BCI en vue d’obtenir un permis d’exercer en tant que banque digitale ; certains sont expérimentés et ont des capitaux conséquents, tandis que d’autres sont plus petits et plus modestes. Toutefois, tous devraient contribuer à l’octroi de solutions et concours bancaires aux ménages”.
Et de renchérir qu’elle espère la création d’une banque digitale dans l’année à venir.

Elle a également mis l’accent sur le fait que les consommateurs devaient faire leurs  “devoirs” et “apprendre à se servir de leur smartphone en matière de services bancaires et d’opérations financières”.
À ce sujet, elle a d’ailleurs salué l’efficacité des plateformes de ces nouveaux acteurs, bien plus efficaces que celles des banques classiques : “en matière d’outils financiers, les outils proposés par les nouveaux acteurs en présence sur le marché sont bien plus efficaces que ceux des banques classiques ; d’ailleurs, il est grand temps que ces-dernières prennent la mesure du défi qui leur est proposé et qu’elles se mettent à la page ; il en va de même pour les compagnies d’assurances ou encore les groupes de gestion de fortune”.

Et de souligner l’intérêt commun de ces nouveaux acteurs et des banques : “il nous est déjà loisible d’apprécier les avancées permises grâce à la collaboration des banques et des acteurs issus de la Fintech. Prenons par exemple les solutions de paiements en ligne ; elles sont le fruit de cette collaboration. De même, il reste encore de nombreuses choses à faire en matière d’e-banking sur le plan des virements et autres opérations bancaires”.

Elle a d’ailleurs cité la Chine en exemple, où “les consommateurs règlent le commerçant à partir de leur smartphone. Il y a peu encore, la majeure partie de sa population ne possédait pas de comptes en banques et les commerçants n’y acceptaient pas les cartes de crédit. Ces-derniers nous donnent un bel exemple de ce qui est possible et sont aujourd’hui à la pointe de ce domaine ! De fait, ces mêmes plateformes d’e-banking octroient des concours bancaires en ligne, mais pas seulement ! Elles proposent également des produits d’investissement ou encore des polices d’assurances”.

“Ces plateformes permettent également la collecte d’informations en temps réel grâce aux opérations réalisées par ses clients et ainsi établir son profil pour d’éventuels concours bancaires, calculé sur la base des crédits face aux débits, mais aussi des frais fixes”.
Reste à la Start-up Nation à se mettre à la page !

Calcalist

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