Le Gouverneur de la BCI – Banque Centrale d’Israël – a dernièrement laissé entendre que des spéculateurs seraient impliqués dans la flambée du shekel.
” Le renforcement du shekel face aux principales devises est disproportionné et bien au delà de toutes les prévisions s’appuyant sur les données macro-économiques basiques du Marché ” a t-il déclaré, avant de reprendre ” la BCI tente actuellement de tuer dans l’oeuf un potentiel renforcement du shekel, notamment en ayant entrepris l’achat massif de devises étrangères “.
Au cours des mois passés, plus précisément au cours du second semestre 2019, la BCI a repris l’achat massif de devises étrangères.
L’actuel Gouverneur de la BCI, le Professeur Amir YARON, explique que ” la flambée qu’à connu le shekel durant 2019 est notamment à imputer à des produits financiers à court-terme ayant pour objectif de par leur impact sur l’activité économique du pays de relancer l’Inflation pour la ramener dans les limites fixées par la BCI “.
Selon lui, ” le renforcement du shekel face aux principales devises est disproportionné et bien au delà de toutes les prévisions s’appuyant sur les données macro-économiques basiques du Marché “, avant de reprendre sur le plan adopté par la BCI pour tenter de contrecarrer cette tendance : ” la BCI tente actuellement de tuer dans l’oeuf un potentiel renforcement du shekel, notamment en ayant entrepris l’achat massif de devises étrangères, achats qui se poursuivront tant que nous sentirons les effets délétères de ces produits financiers sur la valorisation du shekel “.
Le Département Recherches de la BCI estime que la Croissance devrait baisser en 2020.
Selon leurs prévisions, la croissance du Marché devrait être de 2.90 %, soit une Croissance en baisse résultant du ralentissement du commerce mondial et qui aura également pour conséquence une baisse des recettes fiscales perçues.
Les perspectives pour 2021 sont toutefois plus optimistes tablant sur une Croissance de 3.20 %.
Concernant le taux directeur, le Département Recherches de la BCI continue d’envisager la baisse du taux directeur comme étant une alternative potentielle au cours de l’année à venir.
Pour ce qui est de l’Inflation, le Gouverneur a pris la décision d’exclure le mois de juin qui fut particulièrement mauvais (- 0.60 %) du calcul de l’indice, ce qui lui permet de revenir à la limite basse de ses objectifs.
Toutefois, la vigueur du shekel, ainsi que l’augmentation de la concurrence sur le Marché devrait continuer de faire pression à la baisse sur l’Inflation.
Globes