Économie

L’Économie israélienne particulièrement résiliente face aux diverses tempêtes sanitaires et sécuritaires qui ont frappé le pays.
Le déficit budgétaire annuel s’est réduit de 0.90 % au cours du seul mois de novembre 2021.
Au plus haut et conséquence de la crise de la Covid-19, il a atteint les 12 % ; il est toutefois en chute depuis plusieurs mois.
Fin 2019, il était de 3.70 %.

L’Économie israélienne à plein régime !

Hormis les secteurs du Tourisme et du Voyage, l’Économie israélienne s’est pratiquement remise de la crise de Covid-19.

Cette vigueur conjuguée à la fin des PEG permet depuis plusieurs mois déjà de faire baisser la charge du déficit budgétaire ; selon les chiffres du ministère des Finances publiés le 8/11/2021, le déficit budgétaire cumulé représente actuellement 4.60 % du PIB annuel, soit une baisse de 0.90 % comparativement au mois d’octobre 2021.

Cette baisse est notamment à mettre sur le compte d’une réduction des dépenses d’une part, mais également d’une augmentation significative des recettes fiscales perçues au cours du mois d’octobre 2021.

Pour rappel, au pic de la crise de Covid-19, le déficit budgétaire avait dépassé les 12 %, tandis qu’il n’était que de 3.70 % fin 2019, peu avant la crise sanitaire et sa spirale économique infernale.

En dépit de la chute continue du déficit budgétaire depuis le début de l’année, il reste toutefois supérieur à la moyenne annuelle de la décennie ayant précédé la Pandémie (2010 – 2019) au cours de laquelle il oscillait entre 2 et 4 %.

Selon la même publication, les recettes fiscales perçues depuis le début de l’année 2021 s’élèvent à 373.6 milliards de shekels : une augmentation particulièrement importante, à savoir 30.70 % de plus qu’en 2020 – année du pic de la Pandémie -, mais surtout 18.20 % de plus qu’en 2019, année précédant la crise sanitaire.

Au sein du Ministère l’on explique l’importance des recettes fiscales perçues notamment de par le succès du secteur de la Hi-Tech, mais également de celui de la Pierre israélienne (l’Immobilier).

Pour ce qui est des dépenses annelles, elles s’élèvent au jour de la publication des chiffres à 421.30 milliards de shekels, contre 423.4 en 2020 à la même date, soit une baisse de 0.50 % d’une année à sur une autre.

La majorité de la réduction des dépenses est due à la réduction, puis la fin des PGE et autres aides à l’endroit des citoyens et des entreprises, mis en place pour sauver l’Économie.

Le déficit budgétaire cumulé depuis le début de l’année se chiffre au jour de la publication des chiffres à – seulement – 47.7 milliards de shekels, tandis qu’il était de 137.5 milliards de shekels à la même période en 2020.

À noter que le déficit fut tout particulièrement bas en novembre 2021, avec seulement 900 millions de shekels contre 13.6 milliards en novembre 2020.

Au total, les aides et PGE distribués en 2020 et 2021 représentent 168.3 milliards de shekels.

Enfin l’administration Fiscale a également fait savoir que les recettes fiscales perçues au cours du seul mois de novembre 2021 s’élevaient à 35.4 milliards de shekels contre 26.1 milliards en novembre 2020 ; en mettant de côté les variations des paliers fiscaux, les recettes de l’Administration ont cru de 32 % en novembre 2021 comparativement à novembre 2020.

Tandis que les impôts directs, ceux sur le Revenu et ceux liés à l’Immobilier, ont augmenté de 35 %, les impôts indirects (Importations, ceux inclus dans le prix final des biens de Consommation, etc…) ont augmenté de 29 %.

Write a comment