Dans la lignée des dispositions précédemment prises par la banque Discount, la Mizrahi-Tefahot va faire grimper de manière significative les commissions pratiquées pour les clients dits occasionnels.
La transaction effectuée par un banquier passera ainsi à 13.60 ILS ; les commissions pratiquées pour les opérations en espèces seront également revues à la hausse.
Dans la lignée des dispositions précédemment prises par la banque Discount, la Mizrahi-Tefahot va faire grimper de manière significative les commissions pratiquées pour les clients occasionnels.
Ainsi, les commissions pratiquées pour une opération effectuée par un banquier passera à 13.60 ILS pour un client défini comme “occasionnel”, ce qui est bien plus cher que la commission habituellement pratiquée pour ce type d’opération ou convenue dans le cadre d’une formule souscrite par le client.
Concernant les espèces, la commission passera à 5 ILS toutes les 100 pièces, contre actuellement 2.50 ILS, soit le double.
Pour ce qui est des billets, elle passera à 0.30 % du montant jusqu’à 10,000 ILS, et à 0.20 % dès lors que ce-dernier est supérieur à 10,000 ILS ; actuellement, la commission n’est pratiquée que lorsque le montant dépasse les 10,000 ILS et est de 0.20 %.
En d’autres termes, lorsque jusqu’à présent un client occasionnel ne payait aucun surplus lors d’une opération ne dépassant pas les 10,000 ILS, il paiera 30 ILS lorsque cette nouvelle tarification sera effective jusqu’à 10,000 ILS et 0.20 % supplémentaire au delà.
Dernièrement, la banque Discount avait fait savoir qu’elle sur-facturerait les clients occasionnels, la simple transaction par banquier passant de 5.90 ILS à 18 ILS !
En d’autres termes, elle faisait savoir qu’elle n’avait aucun intérêt à servir des clients occasionnels parmi sa clientèle, tels que ceux se rendant dans une agence bancaire proche de leur habitation sans pour autant que cette agence ne soit une filiale de leur banque et ce simplement pour payer une facture ou encore effectuer un change.
Pour rappel, poussées par le Contrôleur des banques, les banques travaillent ces-dernières années à devenir plus efficaces et plus efficientes, ce qui passe notamment par la clôture d’agences en promouvant et privilégiant le digital.
En ce sens, les banques préfèrent que leurs employés servent exclusivement leur clientèle qui peinent encore à se servir des nouveaux moyens mis à leur disposition sur les interfaces digitales des banques.
De fait, ces-derniers se plaignent souvent de la réduction du nombre d’agences et de l’affluence dans celles encore existantes ; semble donc logique que la banque concentre ses efforts sur ces-derniers et non sur des clients dont elle ne gère pas le compte bancaire.
Calcalist