Une employée de la banque Hapoalim mise en accusation pour un vol de 114,000 shekels en espèces.
Une plainte a été déposée à son encontre.
En charge du traitement des dépôts faits en espèces par le biais des enveloppes prévues à cet effet, elle a abusé de sa position et de la confiance lui étant accordée pour accomplir son forfait.
Une employée de la banque Hapoalim est actuellement dans la tourmente.
En effet, une plainte a été déposée au tribunal d’instance de Tel Aviv à l’encontre de Sarit HOURI par le bureau du procureur du district de Tel Aviv pour un vol de plus de 100,000 shekels ; 114,000 shekels plus exactement.
Employée au sein du département de gestion de dépôts en espèces au sein des agences de Tel Aviv, elle a abusé de sa position et de la confiance lui étant accordée pour accomplir son forfait de 2018 à 2020.
Rappelons qu’à l’entrée des agences des différentes banques est prévue une boîte aux lettres grâce à laquelle les clients peuvent procéder au dépôt d’espèces et de chèques en renseignant sur l’enveloppe leur RIB, le montant déposé, leurs coordonnées, etc…
Pour des raisons de sécurité, mais également de lutte contre le blanchiment d’argent, les dépôts en espèces sont limités à 5,000 ILS.
Pour ce qui est des professionnels, ces-derniers ont des pochettes mises à leur disposition par leur agence qu’ils peuvent simplement déposer au guichet en en récupérant une autre, pochette qu’ils auront compartimenté en classant les billets, pièces et chèques.
Bien que permettant d’éviter les attentes interminables en guichet, ces solutions restent toutefois moins sûres, dans la mesure où aucun reçu n’est délivré par la banque, contrairement à un dépôt au comptoir contre lequel est remis un reçu.
Ainsi, en cas de litige, c’est la parole du client face à celle de la banque.
Toute la complexité de ce cas réside d’ailleurs là dedans : de fait, en raison des quantités de liquides déposés chaque jour, il a fallu recouper plainte du client avec employé ayant traité la demande, mais également différence entre montant saisi et liquidités réellement encaissées.
Bref, une affaire compliquée pour la banque, de nature à altérer sa relation avec ses clients….
Dans le but de rassurer sa clientèle, la banque Hapoalim a fait la lumière sur cette histoire ainsi que sur les dispositions prises : “en mai 2020, la banque a déposé une plainte auprès de la police israélienne contre l’employée incriminée, mettant par là même fin à son emploi. Dans le même temps, la banque a mené un audit approfondi de ses protocoles, afin de s’assurer que les clients n’étaient pas lésés. Il s’agit là d’un cas extrêmement rare et la banque le considère avec la plus grande importance”.
Avant de conclure : “depuis ce cas, les protocoles de travail ont été mis à jour et le contrôle a été accru afin que de tels cas ne se produisent pas à nouveau. Concernant ladite plainte, cette dernière étant actuellement en cours de traitement par les tribunaux, nous ne pourrons en dire plus”.