L’indice de régulation sur le marché des produits publié tous les 5 ans par l’OCDE a propulsé Israël sur le devant de la scène.
Dans sa précédente publication de cet indice, Israël était à l’avant dernière place.
Un véritable cadeau fait à l’Économie israélienne pour son 71ème anniversaire !
L’OCDE vient de classer Israël à la plus haute place jamais occupée par cette dernière dans son fameux classement de la compétitivité des marchés des pays membres de l’OCDE – la 17ème place sur 34 pays.
Le classement se fait dans le cadre de la publication à venir de l’indice PMR – Product Market Regulation – publié par l’OCDE et étudiant la régulation sur différents marchés des pays membres de l’OCDE.
L’indice juge notamment de l’impact de la politique gouvernementale menée sur les marchés, à savoir si elle favorise ou endigue la compétitivité.
Publié toutes les 5 années, il plaçait Israël en 33ème place en 2014, en se basant sur les chiffres de 2013.
À noter que dès décembre 2018, la place d’Israël s’était déjà passablement appréciée, la plaçant entre la 15ème et la 20ème position.
L’indice s’appuie sur deux composantes principales :
Premièrement, les distorsions dues à la participation du gouvernement notamment de par la régulation à laquelle sont soumis les marchés, sa simplicité et son évaluation générale, mais également son implication dans l’activité économique et dans les dépenses publiques.
Dans ce domaine, Israël est arrivée en 7ème place pour les résultats de 2018 et ce notamment à la faveur de la politique menée depuis 2014 visant à améliorer la régulation gouvernementale, essentiellement en allégeant le surplus de bureaucratie, mais également par le biais d’audits visant à évaluer l’impact de la régulation sur l’Économie ainsi que sur les différents marchés.
En ressort qu’Israël a encore la possibilité de réaliser des progrès en matière de régulation à l’échelle étatique, mais également en réduisant les effets de la régulation sur la concurrence.
Deuxièmement, le protectionnisme empêchant la pénétration du marché intérieur par des produits importés.
Ce protectionnisme entrave directement le Commerce, les investissements, représente un obstacle pour les chaînes souhaitant s’implanter en Israël et un surplus administratif pour de jeunes startups en pleine phase de lancement.
Sur cette partie, Israël arrive sans grande surprise à la 29ème place, notamment en raison du protectionnisme de son marché, mais également d’un arbitrage partial entre les différents exportateurs étrangers.
L’on souligne toutefois que comparativement à des pays similaires, Israël bénéficie d’un environnement commercial favorable et d’une charge administrative moindre pour les entreprises.
Lorsque l’on s’intéresse aux différents secteurs, l’on remarque que la régulation s’est allégée dans des secteurs tels que le commerce de détails, secteur pour lequel Israël atteint la 6ème place contre la 26ème en 2013.
Lorsqu’il s’agit du tertiaire, avec une régulation écrasante pesant notamment sur les avocats et les experts comptables, Israël atteint la 25ème place.
Et le ministre de l’Économie et de l’Industrie, Elie COHEN, de réagir en ces termes : “la progression significative d’Israël dans ce classement démontre l’importance donnée à la promotion du secteur commercial dans notre pays, et traduisent les efforts fournis et mesures mises en place pour y parvenir, en particulier un allègement en terme de régulation dans ce secteur”, avant de conclure “promouvoir un secteur commercial prospère et productif est dans l’intérêt de l’État et nous sommes ici pour lui apporter soutien et assistance. Dans la mesure du possible, nous continuerons à réduire la bureaucratie pour un marché libre, efficace et en croissance.”
Ynet