Le bénéfice net des 5 plus grandes banques israéliennes se chiffre à 9.1 milliards de shekels.
Environ 15 milliards de shekels de commissions bancaires ont été facturés.
Augmentation de 8 % du chiffre d’affaire résultant des intérêts perçus.
Le bénéfice net des 5 plus grandes banques israéliennes se chiffre à 9.1 milliards de shekels soit une augmentation de 13 % comparativement à 2016.
Au total le chiffre d’affaires de ces-dernières s’élève à 46.5 milliards de shekels, dont 14.7 uniquement par le biais des commissions bancaires facturées, soit une légère augmentation de 1 % comparativement à 2016.
Concernant les recettes des taux d’intérêts pratiqués, elles sont en augmentation de 8 % et représentent un chiffre d’affaires de 28.3 milliards de shekels.
Le coût des salaires est également en augmentation de 1 % et représente 17.4 milliards de shekels.
Par ailleurs, et à la faveur de ces bons résultats, les banque distribueront environ 2.7 milliards de shekels sous forme de dividendes à leurs actionnaires, exception faite de la banque Discount.
En raison de l’entrée en vigueur de la loi visant à limiter les salaires des directeurs dans le monde de la Finance en Israël en 2017, se répand une tendance voulant que les directeurs des succursales à l’étranger – et pour lesquels cette limitation n’a pas cours – gagnent plus que leurs supérieurs : le PDG et le Président du Directoire de la banque !
Ainsi, le responsable de la Leumi-USA a gagné environ 3 fois plus que la PDG de la Leumi, à savoir 8 millions de shekels contre 2.88.
Et cette tendance se vérifie également au sein des autres banques, que ce soit l’Hapoalim ou encore la Discount, dont la directrice qui a vu son salaire divisé par deux n’hésite pas à qualifier cette loi d’absurde, notamment lorsque ses employés à l’étranger ont de meilleurs salaires qu’elle.
Le bénéfice des banques est par ailleurs grignoté par les fonds que ces-dernières mettent en réserve en prévisions d’éventuelles amendes.
En effet, nombreuses sont celles inquiétées par des enquêtes à leur encontre menées par l’Administration Fiscale américaine dans le cadre d’affaires d’évasion fiscale.
Au cours du dernier trimestre 2017, la banque Hapoalim a mis 80 millions d’USD de côté supplémentaires venant s’ajouter aux 268 précédemment déjà mis de côté en ce sens.
Ainsi, la banque a mis près de 600 millions de shekels de côté en ce sens au cours de la seule année 2017.
Pour rappel, la banque Leumi a payé dans le cadre d’affaires similaires des amendes s’élevant à 1.3 milliards de shekels en plus de celles payées par les banques étrangères dans le cadre de ces mêmes affaires.
À noter que cette dernière connaît une augmentation de son bénéfice net de 13 % en 2017 avec un chiffre de 3.17 milliards de shekels et un chiffre d’affaires de 13.4 milliards de shekels, dont 8 proviennent des intérêts bancaires et 4.14 des commissions bancaires pratiquées – ce-dernier chiffre est d’ailleurs en augmentation de 5 %.
La Discount connaît un bénéfice net en augmentation de 39 % (!!) pour un total de 1.26 milliards de shekels.
Son chiffre d’affaires de 8.37 milliards de shekels est composé de 4.97 d’intérêts bancaires et 2.71 des commissions bancaires pratiquées – chiffres en augmentation de 5 %.
La banque FIBI connaît un bénéfice net en augmentation de 30 % (!!) pour un total de 678 milliards de shekels.
Son chiffre d’affaires est composé de 2.3 d’intérêts bancaires et 1.3 des commissions bancaires pratiquées – chiffres en augmentation de 5 %.
Enfin, la banque Mizrahi-Tefahot connaît un bénéfice net en augmentation de 6.4 % (!!) pour un total de 1.34 milliards de shekels.
Son chiffre d’affaires est composé de 4.34 d’intérêts bancaires et 1.42 des commissions bancaires pratiquées – chiffres en augmentation de 5 %.
Le coût de sa masse salariale fut de 2.32 milliards de shekels en 2017 et connaît une augmentation de 10 %.
Enfin, la banque a distribué 404 millions de shekels de dividendes à ses actionnaires.
Ynet