Au terme de différents débats s’étant tenus courant janvier 2019, la commission monétaire a fait savoir qu’en raison des risques mondiaux que représentent les baisses qu’ont connu les différents marchés financiers, le taux directeur serait rehaussé prudemment et par étapes par la BCI – Banque Centrale d’Israël.
Les baisses actuellement connues à l’étranger devraient entraîner une baisse des investissements sur le territoire, mais également des exportations israéliennes.
La croissance pourrait également en être affectée.
Les risques liés à l’exposition sur l’immobilier ont diminué, toutefois la commission recommande de continuer à construire.
La première décision du nouveau Gouverneur de la BCI, le Professeur Amir YARON, fut de maintenir le taux directeur inchangé, à savoir 0.25 %, et ce en sa qualité de Président de la commission Monétaire.
De fait, les membres de la Commission ont fait savoir que l’incertitude que traversent actuellement les différents marchés financiers et les baisses qu’ils connaissent, devraient entraîner une baisse des investissements sur le territoire, mais également des exportations israéliennes ; en effet, les sociétés clientes des sociétés israéliennes auront plus de mal à trouver des sources de financement qui seront par ailleurs à des taux plus importants.
À noter que le Hi-Tech est actuellement le seul secteur qui semble pour l’instant épargné.
Pour autant, l’Économie israélienne a déjà démontré sa vigueur et sa stabilité si bien que les membres ont décidé que le taux directeur connaitra une augmentation par paliers et prudente.
Ils estiment par ailleurs, que la situation sur les marchés étrangers n’est pas alarmante mais pourrait toutefois affecter la Croissance israélienne pour l’instant prévue à 3 %, soit une baisse par rapport aux années précédentes.
Le principal risque pour la Croissance reste toutefois d’ordre commercial et non d’ordre financier : la guerre commerciale opposant les États-Unis à la Chine engendrent de nombreuses incertitudes et donc ralentissement sur différents marchés occidentaux, notamment en Europe, ce qui pourrait à terme entraîner un renforcement du shekel et donc un ralentissement des exportations.
Autre facteur à prendre en considération, l’Inflation qui peine à reprendre et qui pourrait être stoppée par une augmentation trop importante du taux directeur.
Toutefois, certains membres arguent que la vigueur du marché du Travail permettant une augmentation des salaires devrait entraîner une augmentation des prix préservant ainsi l’Inflation.
Les risques liés à l’exposition sur l’immobilier ont diminué, toutefois la commission recommande de continuer à construire de façon plus soutenue afin de préserver la stabilité des prix.
Elle met d’ailleurs en garde dans ce domaine du fait que le nombre des mises en chantiers a connu une baisse en 2018.
Calcalist