Le FMI – Fonds Monétaire International – a fait part de ses prévisions de Croissance. Ces-dernières sont à la baisse pour nombre d’économies, notamment en raison de risques accrues sur le plan de l’Économie mondiale.
Pourtant, les prévisions pour l’Économie israélienne ont été revues à la hausse, passant de 3.30 % en mars 2018 à 3.60 %.
Selon ses dernières prévisions en mars 2018, l’Économie israélienne devait connaître une croissance de 3.30 % en 2018, avant de les revoir à la hausse à savoir 3.60 %.
Il en va de même pour l’inflation qui devrait être plus importante que lors des précédentes prévisions, à savoir 0.90 % et non 0.70 %.
Sur un plus long terme, le FMI prévoit toutefois une légère baisse de la Croissance en Israël : ainsi, elle devrait être de 3.50 % en 2019, passer à 3.30 % en 2020 et être de 3 % environ pour la période 2021-2023.
Dans l’ensemble, la Croissance israélienne reste plus faible que la Croissance moyenne dans le monde, à savoir 3.60-3.70 % annuel, mais reste bien plus élevée que celle ayant cours dans le monde occidental, qui devrait passer de 2.40 %/an actuellement à 1.50 % au cours de la période 2021-2023.
Concernant les pays émergents, leur Croissance devrait rester forte, oscillant entre 4.60 et 4.80 % jusqu’en 2023.
Pour ce qui est du reste des économies, le FMI a revu à la baisse ses perspectives de Croissance pour nombre de pays, notamment en raison de l’augmentation des risques pour l’Économie mondiale, passant de 3.90 %/an à 3.70 %/an.
Concernant les États-Unis, les perspectives de Croissance du FMI restent inchangées pour 2018 notamment en raison d’une Économie robuste, avec une baisse cependant des projections pour 2019, à savoir une Croissance passant de 2.70 %/an à 2.50 %/an.
La zone Euro devrait atteindre les 1.90 %/an en 2019.
Dans ses prévisions, le FMI a passablement tancé la politique économique du gouvernement Trump l’ayant notamment mené à une guerre commerciale avec la Chine, qu’il qualifie de “non durable”.
Le fonds estime que l’imposition des droits de douane dans l’industrie automobile amputera d’1 % l’Économie américaine et de 0.50 % l’économie mondiale.
À noter que les États-Unis sont le plus grand donateur au FMI, qui fut établi à Washington au lendemain de la Seconde Guerre mondiale.
Et de conclure son rapport prévisionnel en ces termes “l’Économie mondiale est actuellement exposée à une chute abrupte et soudaine” avant d’enjoindre les pays à mener des réformes et des changements sur le plan structurel, tant au niveau national qu’international, “de manière à promouvoir la croissance économique à moyen terme et à créer des coussins de sécurité dans le cas d’une éventuelle crise”.
Globes