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L’EUR atteint un cours de 3.67 ILS tandis que dans le même temps, la Pound se renforce face à l’ILS et atteint le cours de 4.34 ILS ; il s’agît du plus haut cours pour ces deux devises depuis novembre 2021.

L’USD connaît la même courbe et passe au-dessus de la barre des 3.20 ILS ; dans le même temps elle perd 1.90 % face à l’EUR et la Pound sur fonds d’annonce de la BCI et de la Banque d’Angleterre.

L’EUR atteint son plus haut niveau depuis début novembre 2021 par rapport à l’ILS et s’échange au 4/02/2022 au cours de 3.67 ILS.

La Pound est également à son plus haut niveau depuis début novembre 2021 s’échangeant à 4.34 ILS.

Pour ce qui est de l’USD, il passe au-dessus de la barre des 3.20 ILS pour atteindre son plus haut niveau en une semaine.

Dans le même temps, la devise américaine enregistre sa pire semaine depuis novembre 2020, par rapport aux 6 principales devises. En toile de fond, les décisions en matière de taux directeur des banques centrales de l’UE et du Royaume-Uni.

Ainsi, l’USD se déprécie de 1.90 % cette semaine face à ces dernières à un niveau de 95,410 points.

Vendredi 28/01/2022, la devise américaine était toujours à 97,440 points.

Le rapport mensuel sur l’Emploi du mois de janvier 2022 aux États-Unis indique une diminution du nombre d’emplois ajoutés à l’Économie américaine en janvier 2022 par rapport à décembre 2021 bien qu’il soit supérieur aux prévisions : 467,000 nouveaux emplois contre des prévisions portant sur 150,000.

Le taux de chômage a grimpé à 4 % en janvier, contre 3.90 % le mois précédent – les prévisions portaient sur 3.90 %.

La publication des données a permis à l’USD de se renforcer par rapport aux principales devises, tandis que peu avant la publication de ces dernières, il enregistrait sa pire semaine depuis mars 2020.

Dès le 3/02/2022, la Pound et l’EUR enregistraient leur cours le plus haut de ces trois derniers mois face à l’ILS, tout en continuant de se renforcer face à l’USD.

Rappelons que la Banque d’Angleterre a révisé son taux directeur à deux reprises depuis la mi-décembre 2021, tandis que la BCE l’a laissé inchangé, conformément aux prévisions.

Il convient toutefois de tempérer cette temporaire dépréciation du shekel qui, de l’avis des différents professionnels des Marchés, ne devrait être que provisoire…

Selon le département économique de la division des Marchés au sein de la Banque Leumi, “le shekel devrait également provisoirement être plus volatil que d’habitude, sur fond de changements dans la politique d’acquisition de la Banque Centrale d’Israël et compte tenu de l’anticipation que les marchés financiers n’enregistrent pas de fortes hausses de prix comme en 2021, devant même être caractérisés par une volatilité accrue, ce qui a tendance à affecter négativement le shekel.

Cependant, à moyen-long terme, le shekel devrait maintenir sa force, avec le soutien des facteurs fondamentaux de l’Économie et les prévisions d’une nouvelle expansion de l’activité économique”.

Concernant la Banque Hapoalim, ses économistes estiment que “la dépréciation du shekel est majoritairement due aux achats de devises des investisseurs institutionnels, qui, dans le cadre de l’ajustement de leur exposition aux devises suite à la chute des cours mondiaux des actions, ont été contraints d’acheter des devises étrangères. Les pressions à l’appréciation du shekel devraient diminuer considérablement cette année – les investisseurs institutionnels ne devraient pas vendre de devises cette année et le flux d’investissements directs diminuera probablement.

La Banque Centrale d’Israël pourra réduire ses achats de devises, et peut-être même les arrêter. Les principes de base ayant fait se renforcer l’ILS sont toujours en place et nous estimons qu’une fois les marchés boursiers stabilisés, la tendance à l’appréciation reviendra”.

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