Depuis le début de l’année 2022, l’État a perçu 355 milliards de shekels de recettes fiscales ; l’excédent budgétaire est en pleine augmentation.
Début septembre, bien que le déficit budgétaire s’élève à environ 100 millions de shekels, l’excédent budgétaire perçu représente environ 33.3 milliards de shekels.
L’Économie israélienne est d’une vigueur à faire pâlir les économies occidentales !
En septembre, tandis que le déficit budgétaire était estimé à environ 100 millions de shekels, l’excédent budgétaire cumulé des 12 derniers mois est passé à 0.90 % du PIB (environ 15,7 milliards de shekels) ; en comparaison, et hors évasion fiscale, il était d’environ 0.40 % du PIB en 2021.
L’excédent cumulé depuis le début de l’année est tombé à 33.3 milliards de shekels – situation sans précédent, dans la mesure où l’État n’a jamais connu de situation où, après neuf mois écoulés, le budget de l’État reste excédentaire, qui plus est, lorsque l’excédent représente environ 8 % du budget annuel de l’État.
Depuis le début de l’année, le budget de l’État a été excédentaire pendant six mois, situation inédite jusqu’à 2022.
Dans le même temps, il convient de rappeler qu’il s’agit d’excédents de recettes fiscales perçues au cours de l’année, et que l’État d’Israël a actuellement une dette en cours de plus de 1,000 milliards de shekels, dont les intérêts à eux seuls s’élèvent à plus de 40 milliards de shekels/an.
Au cours des seuls trois premiers trimestres, l’État a perçu des recettes fiscales d’environ 355 milliards de shekels, alors que ces dernières n’étaient que de 295.2 milliards de shekels pour l’ensemble de l’année 2021 ; il convient cependant de rappeler que début 2021 était décrété un troisième confinement aux fins de lutter contre l’expansion de l’épidémie de Covid-19.
Il est donc question d’une augmentation de 20.20 % des recettes fiscales perçues au cours de la même période (trois premiers trimestres de l’année) entre 2021 et 2022 ; toutefois, le ministère des Finances tempère légèrement ces chiffres en raison des fêtes religieuses de Tishri célébrées plus tôt en 2021 qu’en 2022.
En mettant ces dernières de côté et en lissant sur le nombre de jours ouvrés, l’augmentation des recettes fiscales perçues tombe à 17 %.
Les dépenses publiques depuis le début de l’année 2022 ont atteint les 321.7 milliards de shekels, dont 6.2 dans le cadre de mesures d’aide économique pour faire face à la crise de Covid-19.
Ces dernières sont en diminution de 7.20 % par rapport à la même période en 2021.
Au total, l’État à dépensé 178.8 milliards de shekels dans le cadre de programmes d’aide économique liés à la lutte contre les effets de la Covid-19 sur l’Économie.
En excluant les dépenses liées au programme d’aide économique, les dépenses de l’État connaissent une augmentation de 5 %.
Les recettes fiscales perçues par l’État au cous du seul mois de septembre 2022 se sont élevées à 34.7 milliards de shekels contre 33.2 milliards de shekels au cours de septembre 2021 (y compris les paiements qui ont été reportés à octobre) ; depuis le début de l’année, des impôts d’un montant total de 355 milliards de shekels ont été collectés.
Eran Yaakov, actuel directeur de l’administration Fiscale, note que “nous connaissons toujours un excédent des recettes fiscales perçues, mais constatons également une certaine diminution dans la perception de ces dernières et ce en raison de la reprise du tourisme des israéliens à l’étranger”.