L’OCDE a revu ses perspectives de Croissance pour Israël en les ramenant à 4.90 % pour 2022.
Lors de ses précédentes prévisions publiées en mai 2021, les économistes de l’OCDE tablaient sur une Croissance de 4.50 % pour 2022.
Pour le reste des pays membres, les prévisions sont plus pessimistes : 5.30 % pour 2021, 3.90 % pour 2022 et 2.50 % pour 2023. L’OCDE a dernièrement revu à la hausse ses perspectives de Croissance pour Israël en les ramenant à 4.90 % pour 2022 et 4 % pour 2023, tandis que lors de ses précédentes prévisions publiées en mai 2021, ses économistes tablaient sur une Croissance de 4.50 % pour 2022.
De même, dans ses précédentes prévisions, l’Organisation estimait que la Croissance de l’Économie israélienne s’élèverait à 5 % pour 2021, avant d’être largement corrigées à la hausse pour être ramenées à 6.30 %.
D’ailleurs, les prévisions de Croissance de l’Économie israélienne sont bien plus élevées que celles du reste du monde et bien supérieures à la moyenne de l’OCDE, qui sont de 5.30 % pour cette année, 3.90 % pour l’année prochaine et seulement de 2.50 % pour 2023.
“La campagne de vaccination avancée, la reprise du marché du Travail et l’incertitude croissante soutiennent une augmentation de la demande intérieure. La forte Croissance des exportations de services de haute technologie se poursuivra“, écrivent les économistes de l’OCDE, avertissant que “la reprise pourrait être plus lente si la situation sanitaire se détériore à nouveau, ou si la hausse de l’Inflation est plus forte ou plus soutenue que prévu.”
L’OCDE très optimiste quant à la vigueur économique d’Israel, mais plus pessimiste pour celle des autres pays membres
L’OCDE recommande en outre que “le recul de la politique budgétaire décidée par le Gouvernement, mais également celui de la politique monétaire, qui est décidée par la Banque Centrale d’Israël, soient progressifs, compte tenu de l’incertitude très importante qui persiste”.
Les économistes notent par ailleurs, que “le soutien du Gouvernement devrait se concentrer sur l’aide aux chômeurs pour trouver de nouveaux emplois.
Le Gouvernement a adopté un programme de réforme ambitieux en août 2021, qui comprend des mesures visant à accroître les investissements et à améliorer l’environnement des affaires. La mise en œuvre efficace – et en temps opportun – de ces programmes augmentera la productivité et transformera la reprise que nous voyons maintenant s’inscrire dans un processus durable”.
Les prévisions de Croissance de l’Économie israélienne pour l’année prochaine oscillent entre 4 % et 5.50 %, avec des apparitions de nouveaux “variants”, également dans le cas d’Israël – le variant “game-changer”.
D’une part, la Banque Centrale d’Israël a revu les prévisions de Croissance économique à la hausse pour 2022 en les ramenant à 5.50 %, d’autre part elle a fait savoir qu’en cas d’apparition de nouvelles vagues de contagion devant conduire à d’importantes restrictions d’activité, la Croissance pourrait s’en trouver grandement affectée pour peu que la vague soit importante” .
Ainsi, la prévision de Croissance dans un scénario plus « pessimiste » n’est que de 4.50 %, ce qui reste, somme toute, plus qu’honorable.
Du côté du ministère des Finances, les prévisions de Croissance ont également été mises à jour ce mois-ci et ramené à un niveau de 4.70 % pour 2022, tandis que le FMI les revoit à la baisse, rétrogradant de 4.30 % à 4.10 %, tandis qu’il table sur 7.10 % (!) pour 2021.
En d’autres termes, le FMI a inclus une partie de la Croissance prévue pour 2022 à 2021.
