En dépit du fait que l’utilisation de chèques va en diminuant au fur et à mesure du temps, près de 3.5 millions de chèques ont été rejetés en 2018 : certains faute de provisions, mais pour la majorité d’entre eux les raisons furent toutes autres – principalement techniques.
Quelle que soit la cause du rejet, les banques font leurs choux gras de ces rejets en facturant des frais de rejets conséquents.
Quels recours ?
Avez-vous vérifié votre chèque avant de le déposer ?
En dépit du fait que l’utilisation de chèques va en diminuant au fur et à mesure du temps, pour laisser place à de nouvelles solutions de paiements, qu’elles soient digitales ou encore les cartes de crédit, le chèque reste toujours un mode de paiement très largement répandu dans la société israélienne.
En 2018, pas moins de 3.5 millions de chèques pour un total de 40 milliards de shekels furent rejetés, rejets dont les banques font leurs choux gras en facturant des frais conséquents.
Pourtant, un peu plus de vigilance permettrait d’éviter bien des désagréments…et des frais !
Sur les 3.5 millions de chèques rejetés, environ 1.5, soit 40 %, le furent pour cause de manque de provisions, en d’autre sens : l’émetteur du chèque n’était pas solvable ; ces rejets totalisent 7.5 milliards de shekels.
À noter que ce chiffre est plutôt stable, ce type de rejets représentant d’une année sur une autre 30 à 40 % des rejets.
Par ailleurs, force est de constater que 40 % des chèques rejetés ne représentent finalement que 20 % du montant global des chèques rejetés.
Ainsi, la plupart des chèques rejetés le sont pour d’autres raisons…
Quelles sont les autres causes de rejets ?
La liste est longue ; plus d’une dizaine de raisons.
Dans la plupart des cas, il s’agît de la fameuse “raison technique” : chèque déposé avant la date prévue, montant en chiffres et en lettres ne concordant pas, mauvais bénéficiaire sur le chèque, signature manquante, corrections sur le chèque sans signature ou encore mauvaise correction, chèque dont la date est passée depuis bien longtemps, etc…
En d’autres termes, le manque d’attention de l’émetteur du chèque ou encore de son bénéficiaire provoquent le rejet massif de chèques chaque année et de commissions conséquentes.
De fait, tandis que le chèque sans provisions coutera entre 50 et 80 shekels à son émetteur, un chèque rejeté pour motif technique coûtera 20 shekels à son émetteur ; lorsque le bénéficiaire est une entreprise dont le chiffre d’affaires annuel représente 5 millions de shekels ou plus, elle paiera également une commission en cas de rejet.
Un simple calcul : 2 millions de chèques rejetés pour une commission de rejet moyenne de 20 shekels, ainsi que 1.5 millions de chèques rejetés pour une commission de rejet moyenne de 70 shekels ? Plusieurs dizaines de millions de shekels !
Et pour ce type de commissions, il n’existe pratiquement aucune réduction contrairement à d’autres types de commissions.
Alors que faire ? Quels recours ?
Avant de déposer un chèque, vérifier que tout y a bien été renseigné et que les signatures (notamment au dos du chèque) ont été apposées.
Si vous êtes l’émetteur du chèque, que votre compte est suffisamment provisionné ; à défaut, prévenez votre banquier afin qu’il ne rejette pas le chèque : la banque peut vous octroyer une autorisation de découvert provisoire.
Ynet