3 trillions de shekels – c’est le montant total payé en chèques en 2017.
Par ailleurs, 228 milliards de shekels ont été retirés en espèces depuis les distributeurs économiques et pour les seuls comptes israéliens.
En 2017, les retours de chèques ont augmenté de 10 % comparativement à 2016, pour un total de 37 milliards de shekels.
Combien cela rapporte t-il aux banques ?
Paradoxalement, tandis que les paiements par chèques diminuent, les retours de chèques augmentent.
Selon les chiffres de la BCI – Banque Centrale d’Israël – en 2017, 3.42 millions de chèques ont été rejetés pour un total de 37.3 milliards de shekels, soit une augmentation de 10 % comparativement à 2016.
Au total, ce sont environ 126 millions de chèques qui ont été émis ; toutefois, depuis 2015 le nombre de chèques est en baisse de 12 % pour une baisse du montant total de 2 %.
Semble que les chèques ont été délaissés au profit des cartes de crédit en augmentation de 8 %/an depuis 2015, mais également les nouvelles solutions de paiements digitales.
Seuls 10 à 15 % des chèques sont émis par des ménages, la majorité étant émis par des entreprises, des commerces ou encore des associations.
Concernant les espèces, 228 milliards ont été retirés depuis les comptes bancaires israéliens, 104 depuis des distributeurs automatiques, 104 depuis les comptoirs en banque.
Les retraits depuis distributeurs sont en nette augmentation ces-dernières années essentiellement en raison des frais facturés lorsque le retrait se fait en banque.
Le montant moyen du retrait est en augmentation de 6 % avec un montant moyen de 908 shekels.
Pour ce qui est des rejets de chèques, près de 40 % de ces-derniers, soit un montant d’environ 7 milliards de shekels pour 1.3 milliards de chèques, sont rejetés en raison d’un solde insuffisant.
Ce chiffre oscille entre 30 et 40 % au cours des dernières années.
Concernant le reste, ils l’ont été pour diverses raisons.
Par contre, en matière de montant, les chèques sans provisions ne représentent que 20 % du montant global des chèques rejetés.
Quid des 80 % restants ? Nombreuses sont les raisons, mais celle qui revient le plus souvent est le rejet pour cause technique, qui est une sorte de fourre-tout du rejet : chèque déposé avant la date, les montants en lettres ne correspondent pas à ceux en chiffres, signature non-identifiée ou manquante, problème d’endossement, ou encore validité du chèque dépassée.
En d’autres termes, des erreurs d’inattention de la part de la personne déposant le chèque ou également du guichetier causant le rejet de millions de chèques chaque année !
Et ces erreurs ont un coût conséquent venant remplir les caisses des banques !
Pour un chèque sans provisions, l’émetteur sera facturé entre 50 et 70 shekels d’une banque à l’autre.
En cas de rejet technique, la facture sera de 18 shekels.
Jusqu’en 2016, le bénéficiaire du chèque était également facturé en cas de rejet. Toutefois, une correction dans la loi est venue rectifier le tir lorsqu’il s’agit d’un compte d’un petit commerce (chiffre d’affaires de moins de 5 millions de shekels/an) ou encore de particuliers.
Ainsi, et au regard des frais facturés, il est aisé de comprendre que le gain des banques pour les simples rejets de chèques se chiffre à plusieurs dizaines de millions de shekels par an…
Ynet
[…] les paiements entre particuliers, et selon la même proposition, ils devraient passer à 15,000 ILS ; 50,000 ILS dans le cadre […]