Après les tensions de la semaine passée à Gaza, L’EUR se maintient péniblement à 4.02 ILS.
L’USD enregistre une baisse de 0.30 % en l’espace d’une journée tandis que sur les autres marchés il se renforce de 0.10 % face aux principales devises.
L’USD est en proie à de nombreux remous !
Sur fond de guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine, ainsi que de fortes tensions à Gaza, l’USD chute de 0.30 % face à l’ILS passant sous la barre des 3.60 ILS avec un cours actuel de 3.59 ILS pour 1 USD.
En parallèle, l’EUR se maintient péniblement à 4.02 ILS.
Le marché des devises israélien vit actuellement au rythme des déclarations dans la presse et au gré des cessez-le-feu provisoires entre les groupes terroristes oeuvrant depuis Gaza et Israël.
Sur un plan international, l’USD se renforce de 0.10 % face aux principales devises tandis que la guerre commerciale opposant la Chine aux États-Unis s’intensifie.
Le Président TRUMP continue d’ailleurs son entreprise de sape par le biais de Twits assassin ; dans l’un d’eux il faisait notamment savoir qu’il avait l’intention d’augmenter les taxes sur les importations chinoises pour les ramener à 25 % contre les 10 % actuellement pratiqués.
De telles annonces ne sont pas sans conséquences et entrainent des chutes abruptes sur les marchés des devises.
Vers une pénurie de liquidité en USD ?
Lors de sa dernière annonce, la FED a maintenu son taux directeur qui oscille actuellement entre 2.25 % et 2.50 %.
Toutefois, la FED a revu à la baisse le taux pratiqué pour les surplus de liquidités des grandes banques commerciales – le fameux taux IOER – le ramenant à 2.35 % contre anciennement 2.40 %.
La FED s’est par ailleurs mis pour objectif monétaire de ramener le taux de ses fonds “FED Lunds” à un niveau équivalent à ceux qu’elle publie.
Ce taux reste toutefois relativement proche de la limite haute du taux directeur de la FED.
Plusieurs options possibles pour provoquer sa baisse : baisser le taux IOER et ainsi permettre un afflux de liquidité sur le marché plutôt que d’encourager les banques à les placer au sein de la FED.
Cette manoeuvre ne serait pour autant pas un indice d’une possible baisse du taux directeur de la FED selon les économistes de la banque Hapoalim, pour qui les deux taux sont décorrelés.
De fait, la tendance attendue n’est pas la baisse du taux directeur ; les directeurs de la FED ont d’ailleurs fait savoir qu’ils feront preuve de patience en matière de révision du taux directeur.
Enfin, Jérôme POWELL, le directeur de la FED a revu à la baisse l’impact de l’Inflation sur la majorité des taux d’intérêts qu’il a ramené à 50 % contre 66 % il y a peu.
Calcalist